Hier, le 24 octobre, „shorting“ a été la principale tendance sur le marché boursier américain. L’indice S&P 500 a perdu environ 3% et s‘est retrouve dans la zone rouge pour la première fois depuis le début de l’année.

Selon les analystes de JPMorgan, la prochaine crise mondiale se prépare. Au cours de la dernière récession de 2007, le volume de l’investissement passif (ETF) ne représentait que 30% de l’actif des fonds en gestion active. En 2018, ce chiffre a atteint 83%. Des ventes d’actifs de 7,4 milliards de dollars sous la gestion de fonds passifs dans le monde entier lors du prochain éventuel krach boursier pourraient provoquer une nouvelle chute de l‘économie mondiale.

L‘activité boursière en Asie se déroule en territoire négatif reflétant la situation a Wall Street. MSCI Asia a perdu 2%. Le directeur général adjoint de la Banque du Japon a déclaré qu’une tentative de réduire les risques de bulles en resserrant la politique monétaire pourrait conduire l’économie mondiale à une grave récession.

Les autorités chinoises, ont annoncé une réduction de la production et de l’exportation de métaux de terres rares. Les États-Unis ont été le principal acheteur de ce produit. Au second semestre, le quota de production a été réduit de 36%. Les experts estiment que les prix des métaux des terres rares pourraient monter de 10 à 50%.

L’Algérie a acheté entre 500 000 et 600 000 tonnes de blé tendre dans le cadre de l’appel d’offres. Selon les opérateurs, une part importante de ce volume est d’origine française. Mercredi, après une légère reprise de la veille, le marché du blé américain a subi une forte chute sous la pression des ventes spéculatives. Le renforcement du taux de change du dollar a contribué également à cette chute.

La production de pétrole aux États-Unis est stable (10,9 millions de barils). En Russie, la production de pétrole représente déjà 450 000 barils de plus que prévu par l’accord OPEP +. L’Arabie Saoudite promet d’augmenter sa production à 11,0 millions de barils par jour afin de compenser les volumes perdus du pétrole iranien. Par conséquent, le marché du pétrole pourrait entrer rapidement dans une phase de surabondance.