Hier, une annonce Bloomberg a mis la pression sur le marché indiquant que d’ici début décembre les États-Unis s’apprêteraient à déclarer des droits sur toutes les importations chinoises restantes si les négociations entre les présidents Donald Trump et Xi Jinping devaient échouer le mois prochain.

Lundi soir, le dollar s’est renforcé de 0,2% à 65,85, tandis que l’euro s’est affaibli de 0,08% à 74,887.

Le Dow Jones s’est négocié dans une fourchette de 900 points passant dans la même séance du vert au rouge. En ce qui concerne les indices asiatiques, ils ont montré une dynamique mitigée.

Le pétrole reste sous pression en raison des inquiétudes suscitées par les conséquences d’une guerre commerciale et de la production croissante des principaux producteurs. La situation préoccupante sur les marchés fait augmenter l’intérêt pour l’or. Lundi, les réserves du SPDR Gold Trust ont augmenté de 5,3 tonnes pour atteindre 754,94 tonnes.

Il faut noter que la rhétorique des représentants des États-Unis avant les élections à mi-mandat du Congrès pourrait être marquée par une irrationalité accrue, mais les risques d’une nouvelle chute du marché mondial restent élevés.

La faiblesse actuelle de l’euro est entretenue par l’annonce de la chancelière allemande A. Merkel en annonçant qu’elle ne se porterait plus candidate à la présidence du CDU et qu’elle quitterait également son poste de chancelière à la fin de son mandat en 2021.

L’un des principaux mouvements en question observe récemment sur le marché a été l’affaiblissement de la monnaie chinoise qui  continue de descendre à son plus bas niveau depuis 10 ans, soit au seuil psychologique de 7 yuans pour un dollar. Cela pourrait avoir un impact important sur le cours des actions sur les marchés continentaux de la Chine, ainsi que sur les actifs de matières premières et sur leurs produits dérives. L’affaiblissement de la monnaie nationale réduit la demande de la part des consommateurs de matières premières. En contremesure, les autorités chinoises utiliseront davantage leurs réserves de change pour maintenir le yuan sous le seuil des 7  yuans pour un dollar.

Le rouble russe  est en train de se renforcer contre l‘euro. Le facteur de soutien est la période d’imposition ainsi que la stabilisation du prix du pétrole dans la région entre 77 et 78 $ le baril de Brent. De plus, au cours de la semaine terminée le 24 octobre, les fonds investis dans des actions russes ont reçu un bénéfice net de 60 millions de dollars, malgré le contexte général extérieur très complexe indiquant un intérêt plutôt élevé des non-résidents pour le marché russe.

La Russie a gagné la partie majeure des livraisons de blé dans l‘appel d‘offre égyptien lancé le 26 octobre. Cela pourrait affaiblir d‘avantage la position de l‘UE dans les exportations de blé.

La Roumanie pourrait avoir sa meilleure production de ble et de mais depuis son histoire agricole. La production de blé pourrait dépasser 10 Mt,  soit une hausse de 200 000 tonnes par rapport à 2017. La production de maïs pourrait atteindre entre 14,5 et 15 Mt. Par conséquent, la Roumanie pourrait devenir le premier producteur de mais en Europe. En 2018, la France pourrait récolter 11,8 Mt de maïs.

Selon les donnes de la CE a la date du 28 octobre, les pays de l’UE ont exporte  5,206 Mt de blé tendre, soit une baisse de 24% par rapport à la même date de la campagne 2017/18. En ce qui concerne le maïs, l’UE a importé 5,564 Mt de maïs, soit une hausse de 14% confronte à la même date de la campagne précédente.