La fin de cette semaine sur les marches était plutôt compliquée : l’indice américain S&P 500 a perdu 0,7% et l’indice européen STOXX 600 a perdu 0,84%. Il y avait plusieurs raisons pour cela comme la croissance des rendements des obligations américaines (obligations à 10 ans rapportent déjà 3,19% par an). Compte tenu du rendement en dividendes du S&P 500 de 1,77% par an (ce chiffre est largement surestimé en raison de la réforme fiscale), la baisse qu’on observe est plutôt naturelle. Une grande pression sur les cotations vient de la confrontation entre les États-Unis et la Chine et également du ralentissement du PIB italien prévu pour cette année (de 1,5% à 1,2%).
En ce qui concerne les marches agricoles, le gouvernement égyptien a annoncé qu’il achèterait du blé auprès des agriculteurs locaux aux prix mondiaux. Selon certains experts, cette décision pourrait nuire à la sécurité alimentaire du pays. L’Union des agriculteurs d’Egypte estime que le passage aux prix mondiaux ne générera pas un profit suffisant pour les agriculteurs égyptiens, étant donné les coûts élevés de la production de blé.
En ce qui concerne l’évolution de la situation compliquée sur le marché pétrolier, l’Arabie saoudite et la Russie cherchent à augmenter leur production de pétrole, mais l’Iraq a déjà augmenté sa production à un niveau record de 4,66 millions de barils en septembre 2018. Face à la menace de resserrement des sanctions imposées par les États-Unis sur les exportations de pétrole iranien, on se demande comment la pénurie d’approvisionnement pourrait être compensée. La majeure partie du pétrole iranien est d’une qualité plus lourde que les autres qualités pétrolières internationales. Il contient également plus de soufre. Trois pays producteurs pourraient combler l’écart créé par le déficit et faire des profits dans le contexte actuel: l’Arabie saoudite, l’Iraq et la Russie. Même les États-Unis, qui produisent d’autres types de pétrole, pourraient aussi constituer une source d’approvisionnement supplémentaire.