Hier, l’Asie a terminé la journée principalement dans le rouge. L’indice Hang Seng à Hong Kong a chuté de 0,64%, et l’indice chinois Shanghai Composite a perdu 0,85%. Les données statistiques chinoises, selon lesquelles la croissance de la production en Chine a dépassé les prévisions, n‘y ont rien change.
Hier, le pétrole a subi de lourdes pertes: le Brent a reculé de 5,2%, pour la première fois depuis mars, au-dessous de 65 $, et le WTI s’est effondré de 6%, pour la première fois depuis novembre dernier, franchissant le niveau de 55 $. Aujourd’hui, dans la première moitié de la journée, le pétrole s’est consolidé autour de zéro, mais a ensuite fortement augmenté (66 $).
Hier, les inquiétudes concernant la menace d’un excédent d’approvisionnement en pétrole à cause d‘une production accrue ont atteint leur apogée, essentiellement a cause du rapport mensuel négatif de l’OPEP. Aujourd‘hui, le ministre de l’énergie des Emirats unis a déclaré que l’OPEP + devrait réduire la production de pétrole afin d’empêcher la croissance de l’offre. Les participants du groupe ont parlé également de la possibilité à réduire l’offre de pétrole de 1,4 million de barils par jour l’année prochaine dans le but de prévenir l‘abondance d‘offre.
Aujourd’hui, le focus est mis sur les données d’octobre sur l’inflation de la consommation aux Etats Unis, ainsi que sur le discours du président de la Fed, Jerome Powell, qui devrait indiquer le rythme et l’ampleur de la future hausse du taux.
La nouvelle que l’Union européenne et le Royaume-Uni ont signé le projet d’accord sur le Brexit a provoqué une forte appréciation de l’euro et de la livre sterling.
L’indice dollar a monté de 0,3%, se négociant autour de 97,3 points. La pression sur la monnaie américaine a été renforcée par les chances d’améliorer les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine. Le Premier ministre de la République populaire de Chine envisage de se rendre prochainement aux États-Unis pour négocier des mesures visant à atténuer les contradictions entre les parties avant la réunion des deux dirigeants lors du sommet du G20. Hier, le conseiller du président américain pour les questions économiques a déclaré que les parties ont repris les négociations sur le commerce extérieur avant de se rencontrer.
Aujourd’hui, les marchés mondiaux pourraient être affectés par la publication des données sur l’indice des prix à la consommation aux États-Unis. Si le niveau prévu est dépassé, cela pourrait entraîner un renforcement de la dynamique haussière du dollar. Actuellement, la parite EUR/USD est proche de la barre de 1.127.
Parmi les facteurs positifs de cette semaine on peut souligner la réduction des risques d’escalade du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine, ainsi que la hausse des prix du pétrole.
Parmi les facteurs négatifs, on trouve le resserrement de la politique monétaire américaine, les risques de la poursuite d’une correction sur le marché américain et la dynamique négative des échanges sur les marchés mondiaux.
A la Bourse de Paris, les négociants ne sont pas satisfaits de l’exportation de blé tendre européen.
Les cours du blé meunier pour le mois de décembre ont diminué de 0,25 euro pour s’établir à 201,75 euros la tonne.
Au cours de la campagne en cours, les exportations de maïs en provenance d’Ukraine pourraient atteindre 27 Mt, dont 3 à 5 Mt seront expédiées en Chine (Bloomberg). Une augmentation du rendement du maïs ukrainien et les prix bas accélèrent ses livraisons plus que prévu. L‘Ukraine prévoit d‘exporter son mais dans l‘Union européenne, en Chine et en Égypte. Selon les autorités ukrainiennes, l’Ukraine espère d‘obtenir les conséquences positives des différends commerciaux entre les États-Unis et la Chine, ainsi que l’intensification des exportations d’orge et de tournesol vers les pays d’Asie.