La chute du pétrole s‘est arrêté. La pression sur les prix du pétrole venait des données négatives de l’American Petroleum Institute, qui ont montré une augmentation des réserves de pétrole, presque trois fois plus importantes que prévu.

En Europe une perspective d’un accord avec le Royaume-Uni promet une certaine stabilisation politique.

Mercredi, l’agence S&P a sorti ses prévisions qui n’impliquent pas l’adoption de sanctions sévères contre la Fédération de Russie par les États-Unis.

Les devises liées aux matières premières ont souffert en 2018. L’AUD et le NZD ont cédé 9% depuis le début de l’année, pénalisés par les inquiétudes sur les échanges internationaux, la croissance mondiale et la hausse des rendements réels aux Etats-Unis. Mais ce jeudi, les devises liées aux matières premières ont renforcé leur position. Dans une certaine mesure, ils deviennent une alternative à la livre et à l’euro face aux risques de la crise budgétaire et bancaire en Italie et aux tensions entre l‘UE et le Royaume Uni.

Selon le Premier ministre britannique Theresa May, les négociations entre Londres et l’UE sont entrées dans la phase finale. Cependant, jeudi, les ministres du Brexit et de l’Irlande du Nord, ainsi que plusieurs ministres et leurs adjoints, ont annoncé leur départ afin de montrer leur désaccord avec la version préliminaire de l’accord. Le chef du Parti travailliste de l’opposition, Jeremy Corbin, a déclaré que l’accord préliminaire sur le Brexit avait plongé le gouvernement britannique dans le chaos.

Le président de la Fed, Jerome Powell, a prononcé un discours après la clôture de la réunion de la Fed, faisant une déclaration importante selon laquelle les taux pourraient être augmentés lors de toute réunion, et pas seulement lors des réunions clés comme c‘était auparavant.

Selon Reuters, la Chine avait envoyé une réponse écrite à propos des exigences américaines de réformes à grande échelle. Son contenu n’est pas connu, mais il n’y a pas de mouvements brusques sur les marchés.

La parité EUR/USD se négocie à 1 131 $ (+ 0,02%), et celle de GBP/USD à 1 283 $ (-1,24%).

Depuis le 20 septembre, Gazprom avait déjà vendu en Europe plus d’un milliard de mètres cubes de gaz. La présence de Gazprom sur le marché spot devient bénéfique du point de vue de la situation actuelle des prix. La croissance de la consommation de gaz en Europe pousse à la hausse le prix du carburant. Dans le même temps, la conjoncture sur le marché du pétrole n’est pas facile mais un manque de corrélation des prix de ces deux matières premières facilite les ventes de Gazprom.

En ce qui concerne les difficultés sur les marches agricoles, on observe l’insuffisance de la demande d’exportation de blé américain ainsi que l’affaiblissement des positions du blé américain sur le marché irakien.

Les prix du blé américain en décembre ont baissé:

Blé tendre SRW est de 184,82 $/tonne

Blé dur HRW est de 176,73 $/tonne

Blé dur HRS est de 211,64 $ / tonne

Le marché européen du blé est en baisse pour la deuxième journée consécutive sous la pression d’un affaiblissement de Chicago. Un fort euro affecte également déjà faibles exportations.

Le blé meunier à la Bourse de Paris se négocie à  201,00 euros / tonne (227,60 $ / tonne).

Selon l’agence Informa Economics, pour la saison 2018/19, les importations de soja en Chine pourraient diminuer à 91 Mt, soit une baisse de 3 Mt par rapport à la campagne précédente. Les États-Unis ont été l’un des plus importants fournisseurs de soja en Chine. Au cours des quatre derniers mois, la Chine, qui représente 60% des importations mondiales de soja, a fortement réduit le volume des achats de céréales américaines en raison de la guerre commerciale.

Selon les experts d’Oil World, en octobre de cette année, l’Argentine a importé 666 000 t de soja, soit 2 fois plus que le mois précédent (329 000 t) et 3,4 fois de plus le même mois de l’année dernière (198 000 t). Le Paraguay était le principal fournisseur de soja pour l’Argentine en octobre (302 000 t). Les livraisons de soja en provenance du Brésil ont également augmenté à 103 000 tonnes, contre 35 000 t en septembre de cette année.

En 2018/19, la Russie pourrait exporter le volume maximal de seigle depuis 6 campagnes, soit 150 000 t (l‘agence APK-Inform).