Cette semaine, la parité EUR-USD est passée de 1,1333 à 1,1415.

Le pétrole est de nouveau dans une phase baissière. L’Europe attend une résolution de la crise politique au Royaume-Uni. Les États-Unis et la Chine ne se sont pas précipités pour résoudre les conflits commerciaux.

Aux Etats-Unis, la semaine boursière sera courte compte tenu de la fermeture des marchés jeudi en raison de Thanksgiving et vendredi du Black Friday le trading clôturera trois heures plus tôt que d’habitude.

Cette semaine l’Asie a démarré en douceur.  Le sommet de l’APEC s’est achevé sans déclaration finale; la Chine et les États-Unis n’ont pas trouvé d’accord sur une position commune. Le vice-président américain Mike Pence a menacé le président chinois Xi Jinping d’une nouvelle augmentation des tarifs. En revanche, le président Donald Trump a déclaré dès vendredi qu’il pourrait s’abstenir de tout nouveaux tarifs; la Chine ayant envoyé une liste de mesures qu’elle compte prendre pour résoudre les différends commerciaux.

Jusqu’à présent, l’or a résisté avec succès face au dollar, bien que les traders parlent de signal pour une fin de tendance au renforcement du dollar. Les réserves du SPDR Gold Trust ont augmenté au cours de la semaine, passant de 755,23 tonnes à 759,68 tonnes.

Mercredi soir, un rapport de l’API sur les réserves de pétrole brut des États-Unis sera publié. Le risque d‘une offre excédentaire en pétrole reste d‘actualité compte tenu de la hausse active de la production américaine. Vendredi dernier, les données de Baker Hughes ont été publiées mettant en exergue une augmentation du nombre d’appareils de forage a un niveau record depuis 3,5 ans aux Etats-Unis. Le Brent se négocie à 67,23 dollars et le WTI à 57,27 dollars.

Après une forte baisse survenue lors de la séance de trading vendredi dernier, la devise américaine est passée en consolidation. Aujourd’hui en début de journée, elle s‘est légèrement redressée. L’indice du dollar a augmenté de 0,11% à 96,41 p.

Selon le ministère de l‘Agriculture russe le 8 novembre, date du début de la campagne agricole, la Russie a exporté 21,5 Mt de céréales, dont 18,2 Mt de blé, soit 32% supplémentaires par rapport à la même période de la campagne 2017/18.

Selon les prévisions du département de l’Agriculture des États-Unis, pour la campagne de commercialisation actuelle, la Russie pourrait exporter 35 Mt de blé à l’étranger en restant le principal exportateur mondial. L’UE pourrait occuper la troisième place avec un volume d’exportations de 23 Mt de blé et pourrait également importer 6,5 Mt de blé  en raison d‘une diminution de la production brute.

Vendredi dernier, les cours du blé français se sont détachés de Chicago, freinant la hausse spéculative des prix. Les perspectives d’amélioration des exportations européennes sont menacées par une forte hausse de l’euro par rapport au dollar américain. Les cours du blé meunier pour le mois de décembre à la Bourse de Paris ont reculé de 1,00 euro pour s’établir à 199,75 € / tonne (227,61 $ / tonne).

Vendredi dernier, la position du blé tendre à Chicago a continué de se renforcer principalement grâce aux spéculateurs clôturant ainsi les positions courtes. Les cotations de décembre pour le blé d’hiver américain ont augmenté:

Le blé tendre à Chicago est de 186,20 USD / tonne.

Le blé dur HRW à Kansas City est de 177,38 USD / tonne.