En novembre, l’indice de la US National Building Association a baissé de 8 p. pour atteindre 60 p. Cela rappelle la crise des prêts hypothécaires il y a une décennie. Néanmoins, il y a un espoir que la Fed n’augmentera pas le taux de manière agressive. En ce qui concerne l‘évolution du dollar, selon Goldman Sachs, en 2019, il pourrait subir un affaiblissement.
Hormis les risques d’inflation, l’impact du resserrement monétaire et des guerres commerciales, les nouvelles négatives viennent de la part des entreprises a propos d‘un manque de demande de leurs produits. Aux États-Unis, les cotations d‘Apple ont encore perdu 3,96% dans le contexte de la publication sur la réduction des productions chez ses fournisseurs dans le Wall Street Journal. Son concurrent sud-coréen Samsung a perdu également environ 2% de sa capitalisation.
Hier, la main droite du président de la Fed au FOMC John Williams a annoncé que le régulateur augmenterait legerement les taux en raison d’une économie forte. Par conséquent, aujourd’hui, les contrats à terme sur l’indice S&P 500 ont perdu 0,7% supplémentaire.
Les partenaires de l’OPEP + se réuniront le 6 décembre pour débattre de la situation du marché et de la nécessité de réduire la production de pétrole. Cependant, la position de nombreux membres de l’accord n’est toujours pas claire. Le Japon et la Corée du Sud ont l’intention de reprendre les importations de pétrole iranien dans le cadre des indulgences américaines. En conséquence, le problème pour le pétrole n’est pas seulement la surproduction, mais aussi le sigme d’un ralentissement économique mondial.
L’indice du dollar a augmenté de 0,1% à 96,09 p. La parité EUR-USD se négocie a 1 145 $ (-0,03%), et la parité GBP-USD a 1 286 $ (+ 0,04%).
Depuis son niveau culminant de février, l‘euro a chuté d’environ 9%. Dans le même temps, l’indice dollar (DXY) – le taux appliqué au panier de monnaies des six pays – les principaux partenaires commerciaux des États-Unis – a réussi de grimper d‘environ 10%. Plus de la moitié de la dynamique de cet indice est déterminée par le mouvement du dollar par rapport à l’euro, mais le dollar s’est encore renforcé par rapport aux monnaies des pays en développement. Ainsi, l‘évolution de la parité euro-dollar n’est pas uniquement détermine par la faiblesse de l‘euro. Les indicateurs macroéconomiques entre les États-Unis et la zone euro qui prédéfinit les paramètres de la politique monétaire, divergent. Selon la première estimation, le PIB de la zone euro n’a augmenté que de 0,2% (t / t) au troisième trimestre par rapport à 0,4% au deuxième trimestre. C’est la dynamique la plus faible depuis 2014. Si l’économie de la France a progressé de 0,4%, l’Italie, avec ses problèmes budgétaires, était en stagnation. Par conséquent, la Banque centrale européenne (BCE) est toujours prête à stimuler l’économie de la zone. Les taux d’intérêt pourraient rester à des valeurs extrêmement basses au moins jusqu’à l’automne 2019. Des facteurs intra-européens jouent également contre la parité euro-dollar. Bruxelles exige une révision du projet de budget italien pour 2019. Le document suggère un déficit de 2,4%, nécessaire pour stimuler l’économie qu‘ il sera réduit avec le temps.
A la date du 18 novembre les pays de l‘UE ont exporté 6,005 Mt de blé tendre, soit une baisse de 27% par rapport à la même date de la campagne 2017/18 et de 24% par rapport à la semaine précédente. Les prix à l’exportation du blé russe ont augmenté la semaine dernière, en raison de la faible dynamique des marchés mondiaux. Les experts russes estiment que l’augmentation est dictée plutôt par des raisons techniques que par une augmentation de la demande. Au Pakistan, lors d‘une réunion du 20 novembre, le Comité économique de coordination du gouvernement pakistanais a approuvé la décision d’exportation de 500 000 tonnes de blé. Au Bangladesh, le ministère de l’Alimentation a annoncé un appel d’offres pour l’achat de 50 000 tonnes de blé meunier (12,5% de protéines) d’origine arbitraire.