La forte baisse du dollar a été provoquée par les propos du chef de la Fed Monsieur Jerome Powel, témoignant d’un possible ralentissement du rythme du resserrement de la politique monétaire. J. Powell a déclaré que « les taux sont assez bas par rapport aux normes historiques, mais ils sont très proches d’un large éventail de valeurs qui pourraient être considérées comme neutres pour l’économie“. Néanmoins, il a noté qu’il n’y avait pratiquement aucun obstacle à une hausse des taux en décembre et qu’il n’avait aucun doute sur l’inflation ou sur le ralentissement de l’économie. Les statistiques ont commencé à le montrer avec une persistance. Le nombre de ventes de maisons neuves aux États-Unis a diminué de 8,9% en octobre, pour s’établir à 544 000 en valeur annuelle. La deuxième estimation du PIB américain pour le troisième trimestre coïncidait avec la précédente et se situait au niveau de 3,5%. Le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans est tombé en dessous de 3,03%.

Le contexte général des marchés est négatif malgré la légère hausse des cours du pétrole, alors que les devises liées aux matières premières se sont renforcées par rapport au dollar américain. Les marchés chinois sont à nouveau en territoire négatif. Les investisseurs ne veulent pas prendre de risque à la veille des négociations commerciales entre Trump et Xi.

Selon le ministère de l’Énergie des Etats Unis, à la date du 23 novembre, les réserves de pétrole commerciales aux États-Unis ont augmenté de 3,6 millions de barils pour atteindre 450,5 millions de barils, soit 7% de plus que la moyenne des cinq dernières années.

A Paris, les cours du blé meunier de mars sont en légère hausse, soit 202,25 € / tonne (230,02 $ / tonne).

A Chicago, les cours du blé ont grimpe dans le contexte purement spéculatif : fermeture des positions courtes. L’affaiblissement du dollar a également apporté un soutien. Le blé SRW à Chicago se négocie à 187,94 USD/tonne.