Selon Bloomberg, les représentants des démocrates Chuck Schumer et Bernie Sanders ont proposé de limiter les programmes de rachat d’actions pour les entreprises américaines. Les sénateurs estiment que les entreprises dépensent trop d’argent en rachats et en dividendes au détriment de leurs employés. La mesure proposée devrait limiter la capacité des entreprises à procéder à des rachats jusqu’à ce qu’elles acceptent de verser à tous les employés de l’entreprise au moins 15 dollars/l’heure et financer une augmentation des pensions et autres avantages. Selon les sénateurs, un tel projet de loi contribuerait à augmenter les salaires et à réduire les inégalités de revenus.
D’un point de vue politique, cette mesure des démocrates pourrait viser à frapper le principal succès de Trump: l’économie. La réforme fiscale de Trump a réduit l’impôt sur le revenu des sociétés de 35% à 21% et Trump l’a qualifié de « miracle pour la classe moyenne ». L’élection présidentielle de 2020 oblige déjà le parti de l’opposition à se prononcer que la réforme fiscale a apporté plus d’avantages aux classes les plus riches de la population qu’à l’américain moyen.
En ce qui concerne la future politique de la Fed, selon le directeur de la Réserve fédérale américaine de Minneapolis, Neil Kashkari, Jerome Powell comprend la nécessité d’attendre d’abord une augmentation régulière des salaires et des prix à la consommation avant de continuer à augmenter les taux d’intérêt.
La situation politique tendue au Venezuela continue d’influencer le marché pétrolier. Selon ICE Futures Europe, les fonds spéculatifs et autres gestionnaires d’actifs ont augmenté leur position longue nette sur le marché des dérivés du Brent au cours de la semaine précédant le 29 janvier. Les gestionnaires de fonds ont été acheteurs nets au cours des sept dernières semaines et, depuis le 4 décembre, ils ont augmenté leurs positions de 96 millions de barils. Les fonds détiennent maintenant près de 6 positions longues haussières pour chaque position courte baissière par rapport au ratio de 2: 1 à la mi-décembre. Lundi, les cours du blé français ont augmenté suite à l’augmentation des cours du blé tendre à Chicago et à l’affaiblissement de l’euro. Le contrat de mars à Paris s’est négocié à 204,50 € / tonne (233,91 $ / tonne). Le contrat de mars du SRW à Chicago s’est négocié également à la hausse, soit à 193,18 $ / tonne.