Aujourd’hui, le marché américain est en hausse.  Néanmoins, sa volatilité augmente : les investisseurs surestiment le moment d’une possible récession aux États-Unis. Les rendements des obligations d’État restent proches des plus bas de la semaine. Le dollar continue de se renforcer compte tenu de la demande pour les « tresuries », ceci dans un contexte de la faiblesse de la livre et de l’euro toujours en raison des incertitudes liées au Brexit.

Le marché en Asie n’affiche aucune dynamique. L’indice Nikkei japonais est dans le rouge. Un ralentissement de l’économie et en particulier du secteur des exportations font leur effet : Nikkei japonais -0.38%, ASX australien + 0,09%, SSEC de Shanghai + 0,59%, Hong Kong HangSeng + 0.62%, KOSPI coréen -0.15%.

L’indice MSCI Asia est en légère hausse. Les données sur les bénéfices des entreprises industrielles en janvier-février ont diminué de 14% en glissement annuel pour atteindre 708 milliards de yuans. En décembre, la baisse était de 1,9%. Ce sont les pires résultats depuis 2011. Les principaux secteurs à problèmes sont l’automobile, le raffinage du pétrole et l’acier, ainsi que l’industrie chimique.

Le marché des produits des matières premières est essentiellement dans le rouge, la pression provenant d’un dollar fort. L’or est en hausse de 0,03%. Les métaux industriels sont également dans le rouge. L’aluminium a perdu 0,2%, le nickel a perdu 0,4% et le cuivre  0,05%. Le pétrole est en légère hausse grâce à la réduction des exportations en provenance du Venezuela en raison de problèmes liés à l’infrastructure portuaire.

Le blé français n’a pas gagné pour l’appel d’offres égyptien à la faveur du blé américain. Par conséquent, le contrat de mai pour le blé meunier à la Bourse de Paris, a perdu 1,50 euro pour s’établir à 188,00 € / tonne (211,58 $ / tonne). Malgré la victoire américaine, le contrat de mai pour le blé tendre SRW à Chicago a perdu 0,09 et se négocie à 172,42 dollars la tonne.