Aujourd’hui, les contrats à terme pour les indices américains sont en hausse. En Europe, le contrat à terme pour l’indice S&P 500 est également en légère hausse.  Deux jours avant 2020, les experts prévoient une hausse du marché américain grâce aux faibles attentes des analystes de Wall Street concernant les perspectives pour l’année prochaine. Un certain nombre d’experts prévoient une baisse des indices boursiers en 2020. Selon les experts plus optimistes, la hausse ne pourrait pas dépasser 6% par rapport aux niveaux actuels.

La Banque populaire de Chine a ordonné aux banques du pays de passer à l’utilisation du nouveau point de référence pour déterminer les taux d’intérêt sur les prêts à partir de janvier 2020. Le nouveau benchmark s’établit désormais à 4,15% contre 4,35% d’auparavant. De toute évidence, les investisseurs attendent la signature d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine, prévu pour janvier.

Les marchés continuent de fonctionner en mode « risk-on ». La parité EUR / USD est passée a atteint  1,12. Selon l’enquête de Bloomberg, à la fin de 2020, le dollar pourrait s’affaiblir en moyenne de 4,1% face à l’euro et à la couronne norvégienne, et pourrait baisser de 3,9% face au yen et à la livre sterling. Le franc suisse pourrait se renforcer contre le dollar de 1,1%, les dollars australien et canadien pourraient se renforcer contre le dollar de 0,8% et 0,2%, respectivement. En 2020, le dollar néo-zélandais pourrait se déprécier de 2,5% par rapport au dollar américain.

En ce qui concerne l’accord OPEP +, les participants pourraient envisager une augmentation de la production en été 2020 à cause de l’augmentation de la demande en pétrole.

En 2020, l’élection présidentielle américaine aura lieu, donc le marché se prépare pour une augmentation de la volatilité. Dans ce contexte, en 2020, les obligations des pays émergeants  pourraient continuer de rester intéressantes  pour les investisseurs étrangers dans un contexte de baisse des taux d’intérêt dans les pays développés.