L’épidémie de coronavirus en Chine reste le facteur principal de pression sur les marchés. Néanmoins, la réaction la plus forte a déjà eu lieu lundi. Par conséquent, un ralentissement de la baisse d’actifs est prévu. La correction sur le marché américain suracheté se poursuit : la hausse des prix des contrats à terme de ce matin devrait être considérée comme un rebond. En cas de l’accélération de l’infection dans le monde, le mouvement à la baisse pourrait se poursuivre.

Le marché américain de la dette qui est considéré à l’heure actuelle comme un refuge, reflète le processus d’abandon des actifs risqués. Les prix des obligations augmentent entraînant une forte baisse des rendements des obligations d’État. Ce matin, le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a atteint 1,62%.

Aux Etats-Unis, les ventes de maisons neuves ont baissé de 0,4% en décembre pour s’établir à 694 000 en termes annuels. A ce moment, on observe une forte demande pour les sociétés de fabrication de vaccins. Par exemple, la valeur des actions de Co-Diagnostics Inc. a augmenté de 82,45% et celle des actions de NanoViricides Inc. a augmenté de 86,98% et les actions d’Allied Healthcare Products Inc. – de 50,0%.

La baisse des indices asiatiques se poursuit.  Après la nouvelle année asiatique, le marché de la Corée du Sud a commencé à fonctionner: ce matin, l’indice KOSPI a perdu 3,3%. L’indice NIKKEI 225 a perdu 0,47%.

Les craintes liées à l’épidémie de coronavirus persistent sur le marché pétrolier malgré une chute très prononcée des cotations. Les cotations pétrolières ont ignoré les nouvelles alarmantes venant de la Libye, où l’approvisionnement est tombé à près de 280 000 barils par jour par rapport au volume habituel de 1,22 million barils par jour. Ce matin, le Brent s’est négocié à 58,45 $ (-0,22%), WTI : 53,08 $ (-0,11%), or : 1578,6 $ (+ 0,08%), cuivre : 5741,96 $ (+ 0,31%), nickel : 12780 $ (+ 1,31%).