Des mesures de sécurité sans précédent pour la non-prolifération des infections entraînent une baisse de la demande des consommateurs et de la confiance des entreprises dans la majorité des pays. La demande pour les instruments de protection est en hausse. L’augmentation du taux de mortalité lié au coronavirus oblige les investisseurs à faire preuve d’une prudence accrue face aux attentes de la fin de la période d’incubation.

Ce matin, l’indice du marché américain S&P 500 a atteint 3 327,71 p.

En Asie, les indices boursiers sont principalement dans le rouge : le nombre de cas enregistrés en Chine a atteint 40171. A partir de ce lundi, la banque Populaire de Chine accordera des prêts spéciaux aux banques pour le financement ultérieur d’organisations qui mènent la lutte contre le coronavirus. Ce matin, l’indice Nikkei 225 a atteint 23711,11 points (-0,49%), Hang Seng : 27219,57 p. (-0,67%), Shanghai Composite : 2876,82 p. (+ 0,03%).

L’économie chinoise pourrait baisser au premier trimestre, ce qui affectera négativement le PIB mondial. Une perturbation de la chaîne d’approvisionnement pose également des défis aux fabricants européens et américains.

Aujourd’hui lors de la session asiatique, le Brent a été négocié à 53,6 dollars le baril et le rebond qu’on observe à l’heure actuelle à 54,4 $ (-0,1%) n’a pas encore changé la dynamique négative. La pression sur les cotations énergétiques s’explique par une baisse de la demande de pétrole dans un contexte de ralentissement de l’activité commerciale dans la région Asie-Pacifique. Les facteurs d’offre et de demande jouent actuellement du côté des vendeurs.

L’or est à nouveau vu comme outil de protection et se négocie à 1 570 $. Les spécificités de l’actif permettent de préserver des niveaux de prix élevés dans un contexte de risque croissant de mortalité par coronavirus.