A l’heure actuelle, les marchés ne sont pas encore prêts à rebondir et renverser la dynamique actuelle en raison de l’incertitude des conséquences économiques de la diffusion du virus. La situation pourrait changer grâce aux actions des principaux régulateurs sur l’assouplissement de la politique monétaire. Mais ces mesures ne protègeront pas contre une baisse significative des revenus et des bénéfices suite au ralentissement économique en Asie et en Europe.
La principale raison de la hausse des indices qu’on observe aujourd’hui est l’espoir que les banques centrales acceptent les taux bas et un assouplissement quantitatif. Goldman Sachs (+ 4,33%) s’attend à ce que la Fed baisse de 50 points de base dans un avenir proche. Au cours du deuxième trimestre, le taux peut être réduit de 50 points de base supplémentaires. Cette nuit, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré que le régulateur européen surveillait la situation et était prêt à aider en mettant en places des mesures nécessaires. Aux États-Unis, l’ISM dans le secteur manufacturier est tombé à 50,1 p. contre 50,9 p d’avant, en grande partie en raison de l’approvisionnement limité en composants en provenance de Chine.
Mardi, une téléconférence des ministres de l’économie et des finances du G7 aura lieu sur les questions liées à la lutte contre le coronavirus. Cet événement sera présidé par le secrétaire américain au Trésor, S. Mnuchin, et le président de la Fed, J. Powell. Les marchés prévoient un support et répondent par une croissance. Ce matin, l’indice NIKKEI 225 a atteint 21 220,17 p. (-0,58%), Hang Seng : 26386,95 p. (+ 0,36%), Shanghai Composite : 2997,77 p. (+0,90 %).
Le marché pétrolier prévoit de nouvelles incitations, ainsi qu’une réduction de la production de l’OPEP +. Ce matin, le Brent s’est négocié à 52,76 $ (+ 1,66%), WTI : 47,66 $ (+ 1,95%), or : 1599,6 $ (+ 0,30%), cuivre : 5733,14 $ (+ 0,21%), nickel : 12730 $ (+ 0,24%).