L’optimisme des statistiques chinoises s’est rapidement dissipé et les investisseurs s’inquiètent à nouveau du rythme de diffusion du COVID-19 en Europe et aux Etats-Unis. La Fed a lancé des opérations pour les banques centrales afin qu’elles puissent avoir un accès à la liquidité en dollars sans obligation à vendre les bons du Trésor. Par conséquent, il n’y a plus de ventes en raison d’une pénurie de liquidités.
Les avertissements de Donald Trump concernant un nombre possible de décès entre 100 000 et 250 000 aux États-Unis en raison de COVID-19 ont fait réagir les bourses. L’Européen Stoxx 600 a perdu près de 3,5% en début de journée. Le secteur bancaire est en baisse de près de 5%. La Société Générale a annoncé le rejet des dividendes, soit une mesure la plus connue pour préserver la liquidité. Au Royaume-Uni, cette mesure a été prise dans le cadre de la réglementation de Bank of England. La BCE a également recommandé cette mesure. Cet après-midi, l’indice FTSE 100 a atteint 5452,14 p. (-3,88%), DAX : 9531,09 p. (-4,07%), CAC 40 : 4206,97 p. (-4,30%).
En ce qui concerne le marché pétrolier, un éventuel nouvel accord pourrait être conclu à la place de l’accord OPEP prévu auparavant, mais avec la participation des États-Unis. La veille, des négociations ont eu lieu entre les chefs des services de l’énergie des États-Unis et de la Russie concernant ce nouvel accord. Hier, l’API a signalé une augmentation des stocks commerciaux aux États-Unis de 10,5 millions de barils. Cet après-midi, le Brent a atteint 25,43 $ (-3,49%), WTI : 20,33 $ (-0,73%), or : 1596 $ (-0,04%), cuivre : 4769,72 $ (-2,89%), nickel : 11 295 $ (-1,65%).