Ce vendredi, les marchés ont affiché une dynamique négative. En fin de semaine, les indices américains  ont affiché une baisse.

Ce soir, les indices boursiers européens ont perdu 1 %. L’Union européenne pourrait avoir besoin de plusieurs mois pour constituer un fonds de soutien après la crise, et le coup économique du coronavirus se reflète clairement dans les statistiques actuelles. Selon FactSet, sur la base d’environ 25% des rapports des sociétés du S&P 500, les bénéfices des sociétés pourraient être réduits de 16% par rapport à la même période l’année dernière.

Les espoirs des investisseurs asiatiques pour un médicament Remdesivir sont également disparus. Les tests du médicament ont été effectués en Chine et ont été interrompus à un stade précoce sans résultats statistiques significatifs. Cependant, les marchés sont protégés contre une nouvelle baisse par la Chambre des représentants des États-Unis qui a approuvé une aide économique de 484 milliards de dollars supplémentaires. Presque tous les indices asiatiques sont en baisse, mais l’Australie progressait grâce au secteur de l’énergie. En Europe la situation est compliquée car les représentants des pays de l’UE ont accepté de créer un fonds financier d’un montant pouvant atteindre 2 000 milliards d’euros, mais les modalités de ce programme ne seront connues qu’au début de l’été.

Les prix du pétrole essayent de se redresser. Le Koweït a commencé à réduire sa production plus tôt que prévu. Le secrétaire américain du Trésor, S. Mnuchin, a déclaré que les autorités américaines envisageaient diverses options pour aider le secteur pétrolier, notamment une facilité de prêt à taux réduit. Un certain nombre de sociétés américaines de courtage ont commencé à imposer des restrictions à l’ouverture de positions sur le marché pétrolier pour les investisseurs privés. Chicago Mercantile Exchange est critiqué pour avoir autorisé des cotations négatives pour les contrats pétroliers.