La monnaie américaine n’affiche pas sa fonction protectrice dans la situation actuelle où on évite les instruments risqués. En mars, l’indice du dollar américain est tombé en dessous de 91 p.p. (DXY).
La pression sur le dollar est exercée par une combinaison de facteurs interdépendants. Les craintes inflationnistes se sont apaisées au milieu des risques de pandémie croissante et de pression sur la demande mondiale. La Fed est fermement attachée aux principes d’un financement à long terme proche de zéro, et l’assouplissement quantitatif ne commencera à reculer qu’après que le marché du travail aurait atteint les niveaux pré-pandémiques.
Sur le marché américain le mouvement du S&P 500 se passe dans le contexte d’une faible volatilité ces derniers jours. Par contre, les nouveaux sommets du marché ont cessé de coïncider avec les prochains niveaux bas de « l’indice de peur » VIX.
Le prix du pétrole (Brent) est en hausse de 1% (67,8 $). Les données sur les stocks aux États-Unis sont un facteur important de la tarification des matières premières. La faiblesse de la devise américaine soutient la demande d’actifs de matières premières libellés en dollar.
En réponse aux risques croissants du marché américain et à un bond de la pandémie, la dynamique à la baisse de la région Asie-Pacifique sera aujourd’hui du côté des ours. Hier, le Shanghai Composite a grimpé de 0,4%. L’indice s’est rapproché de l’importante résistance de 3500 p. Une autre baisse de l’indice chinois est fort probable. L’incertitude est liée au cycle monétaire de la Banque centrale de la RPC. Malgré le maintien du taux de financement au même niveau de 3,85% par an, la dynamique des prévisions a été arrondie. Le consensus ne suggère plus un nouvel assouplissement du taux de change, car le régulateur voit les risques d’inflation sur les marchés de l’immobilier et des fonds.