Cette semaine, le focus principal est sur les perspectives de la politique monétaire de la Fed ainsi que sur les risques européens et chinois.
Selon les résultats de la dernière réunion de la Fed, le taux reste inchangé, soit à un niveau de 2-2,25%. On suppose que la prochaine réunion de la Fed aura lieu en décembre.
La tendance à la croissance des rendements des obligations d’État américain reste de l‘actualité même si elle est freinée par les mouvements correctifs du marché boursier américain.
La nouvelle semaine a apporté la tranquillité sur les marchés. Notamment, les cours du pétrole ont cessé de chuter. Cependant, la discussion sur la réduction de la production de pétrole par les producteurs reste juste une discussion. Le risque d‘entrée dans la phase «baissière» est toujours de l‘actualité.
Le week-end dernier, une réunion ministérielle de l’OPEP + a eu lieu, qui a montré des résultats mitigés. La Russie n’accepte pas de réduire sa production et poursuivra les consultations, mais le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles saoudien a annoncé une baisse de la production en décembre de 0,5 million de barils.
Ce lundi, la paire EUR/USD a atteint son point le plus bas pour cette année. Les investisseurs s’inquiètent d’un éventuel ralentissement de l’économie de la zone euro.
Selon les médias, la première ministre Theresa May pourrait susciter la méfiance de son parti avant même la conclusion d’un accord de retrait de l’Union européenne. La presse a signalé que Madame May n’avait pas été en mesure de convoquer une réunion du cabinet d’urgence pour approuver les accords conclus. Dans ce contexte, l’indice du dollar a renforcé sa position pour atteindre son pont le plus haut depuis 16 mois (EUR/USD – 1 127 USD (-0,58%), GBP / USD – 1 287 USD).
La réunion des dirigeants à Paris n’a pas provoqué de scandales et par conséquent n‘a pas affecté les marchés.
Le sommet du G20 se tiendra les 30 novembre et 1er décembre, au cours duquel une réunion entre les dirigeants des États-Unis et de la Chine sont prévus. On espère la signature des accords sur des questions commerciales. Mercredi matin, un bloc de données sur l’économie chinoise pour octobre sera publié y compris la production industrielle et les ventes au détail.
On observe actuellement le risque croissant d’une crise bancaire en Italie.
Selon les données douanières, la France en septembre 2018 a exporté 1,128 Mt de blé tendre, soit 22,7% de moins qu’en août et près de 2% de moins qu’en septembre 2017. Le plus gros importateur de blé tendre français parmi les pays tiers était l’Algérie (570 000 tonnes) et la Belgique était en tête parmi les acheteurs européens (152 000 tonnes). Depuis vendredi, la bourse à Paris a continué d’être retenue en otage par Chicago. Les exportations faibles de blé restent un facteur de pression a la bourse de Chicago. En octobre, les cours du blé meunier à la Bourse de Paris ont baissé de 0,50 euro pour atteindre 199,50 € / tonne.