Les inquiétudes commencent à s‘installer sur les marchés mondiaux liées à la détérioration de la situation en matière de liquidités au niveau mondial. Dans ce contexte, lundi, l’indice des plus grandes entreprises européennes, Stoxx Europe 600, a affiché une baisse constante toute la journée, clôturant cette journée avec une baisse de 1%.

La pression sur les marchés boursiers européens a été également provoquée par un nouveau cycle de crise fiscale en Italie.

Un nouveau rapport de l’OPEP indique une augmentation de la production de 127 000 b/j en octobre qui s‘élève à 32,9 millions de b/j grâce à la production aux Émirats unis, en Arabie saoudite et en Libye. La production de pétrole iranien continue de baisser. Selon l’OPEP, la production en Russie a déjà atteint 11,6 millions de b/j (les cours d‘aujourd‘hui: Brent – 68,85 $ (-1,81%), WTI – 58,74 $ (-1,99%). En 2018, l’OPEP a diminué ses prévisions de croissance de la demande de pétrole de 40 000 barils par jour (b/c) à 1,5 million de b/j. Cette baisse des prévisions est principalement liée à une consommation de pétrole plus faible que prévu au troisième trimestre de 2018 dans les pays asiatiques, au Moyen-Orient et en Chine. À la fin de cette année, l’OPEP prévoit une demande de pétrole de 98,79 millions de b/j. Le cartel a annoncé qu’il admettait une offre excédentaire sur le marché du pétrole en 2019 en raison de la révision à la hausse des prévisions relatives à la croissance de la production de pétrole  dans les pays hors l’OPEP.

Selon l’Agence internationale de l’énergie, la demande mondiale de gaz pourrait augmenter de 45% d’ici 2040 et le gaz pourrait remplacer le charbon en tant que principale source d’énergie en le poussant à la troisième position. D’ici 2040, le volume des importations de gaz chinois pourrait devenir égal à celui de l’Europe.

Au moment l’euro essaye de franchir la barre du support de long terme de 1,3 dollar, les indices européens trouvent la force de la croissance. Le faible euro confère aux marchandises européennes un avantage concurrentiel supplémentaire par rapport à leurs homologues américains.

En ce qui concerne les tensions à Londres, un porte-parole de Theresa May a déclaré qu’il était encore possible de parvenir à un accord dans les prochains 1-2 jours.

Le pair EUR / USD se négocie à 1,125 USD (+ 0,26%), et le pair GBP / USD à 1,292 USD (+ 0,54%).

Cette semaine, le focus est sur le marché de maïs. Le 11 novembre, les pays de l’UE ont importé 6,624 Mt de maïs, soit 24% de plus qu’à la même période de campagne précédente. Sur le marché mondial de maïs, les agriculteurs brésiliens ont déjà vendu 69,8% de la deuxième récolte de maïs (la safrinya) estimée à 48,656 Mt. L’année dernière, à la même période, les ventes ont atteint 61%. Dans le Mato Grosso, premier état producteur de mais du Brésil, les ventes de la deuxième récolte ont atteint 75%.

La détérioration de la qualité du blé argentin à cause des pluies pourrait améliorer la position de la France sur le marché algérien. Les cours du blé meunier de décembre à la Bourse de Paris ont augmenté de 2,50 euros pour s’établir à 202,00 euros / tonne.