En fin de semaine, l’absence du facteur américain due à Thanksgiving Day entraînera une baisse d’activité sur tous les marchés.

Cette semaine, parmi les facteurs négatifs d‘influence on peut souligner la baisse des prix du pétrole, une baisse d‘activité des bourses mondiales, les risques d’escalade de la confrontation commerciale géopolitique.

En Asie, les indices ont de nouveau termine la séance de mercredi dans les directions très variées. L‘indice Hang Seng a grimpe de 0,18%, le Nikkei japonais a augmenté de 0,65%, par contre l‘indice Shanghai Composite a perdu 0,23% et le KOSPI coréen a diminué de 0,32%.

La confrontation géopolitique  continue de mettre la pression sur les marches mondiaux, renforcée depuis hier par l’annonce faite par la Cour d’arbitrage de l’OMC acceptant de traiter les demandes de la Russie, de l’UE et de plusieurs autres pays pour contester les mesures protectionnistes américaines.

Aujourd’hui en Europe, l’indice Stoxx Europe 600, s’est déprécié de 0,8%.

Aux Etats Unis mercredi soir, le Dow Jones a clôturé la journée sans changement, tandis que le S&P 500 et le NASDAQ ont légèrement progressé. Le support principal de ces indices est venu du secteur de la haute technologie, positionne “short“ cette semaine.

Hormis les problèmes commerciaux entre les Etats Unis et la Chine,  les marchés sont convaincus que la Fed applique une politique erronée. En tout état de cause, l’inflation est loin d‘augmenter au rythme que craint le régulateur, mais l’augmentation des taux a déjà un effet négatif sur l’économie. En octobre, le volume des commandes de biens durables aux États-Unis a diminué de 4,4%, soit la plus forte baisse depuis la mi-2017.

Les cours du pétrole sont assez volatiles. La hausse du pétrole a été alimentée par les débats prometteurs des participants de l’OPEP + ainsi que par l’augmentation de la consommation de pétrole aux États-Unis. Par contre, les réserves du pétrole  américaines ont continué d‘augmenter. Selon le département de l’énergie des Etats Unis, à la date du 16 novembre, les réserves de pétrole commercial ont augmenté de 4,9 millions de barils pour atteindre 446,9 millions de barils. Donald Trump a félicité l’Arabie saoudite d’avoir augmenté sa production  qui aurait déjà pu  atteindre 11,0 millions de barils par jour. Selon Trump cela joue favorablement sur une réduction du fardeau fiscal des américains.

L’indice du dollar a baissé de 0,1% à 96,54 p. La parité  EUR/USD se négocie à 1,14 $ (+ 0,14%), et la parité GBP/USD – a 1,279 $ (+ 0,09%).

Selon les prévisions de JP Morgan, en 2019, le Brent pourrait atteindre 73 dollars le baril. La précédente prévision de la banque prévoyait en 2019 un prix moyen de 83,5 dollars le baril. Scot Darling, responsable de la division Asie-Pacifique de la banque chargée du secteur pétrolier et gazier, a déclaré à l’agence de presse CNBC que les prévisions avaient été révisées. La raison serait l’augmentation prévue de l’offre de pétrole en Amérique du Nord au deuxième semestre de l’année prochaine. Selon Monsieur Darling, lors de la prochaine réunion de l’OPEP + le 6 décembre 2018, les pays exportateurs pourraient réduire leur production de 1,2 million de barils par jour pour l’ensemble de l’année 2019 afin d’équilibrer le marché. En 2019/2020, un ralentissement de la demande pourrait exercer une pression sur les prix. En 2020, JP Morgan s’attend à ce que le prix du baril de Brent atteigne environ 64 dollars le baril.

Selon Reuters, l’Égypte et l’UEE ont signé un document-cadre qui ouvre le processus de négociation menant à la signature de l’accord de libre-échange. Le document-cadre a été signé par le ministre du Commerce et de l’Industrie de l’Égypte ainsi que par le ministre du Commerce de l’UEE. Le premier cycle de négociations débutera à la mi-janvier au Caire.

Aujourd’hui, l’agence publique égyptienne GASC a lancé un appel d’offre portant sur l’achat d’au moins 55 000 tonnes de blé tendre pour la livraison du 10 au 20 janvier 2019. A l’heure actuelle, le prix du blé américain est le plus compétitif.