L’euro recule à nouveau sous pression statistique. En novembre, l’inflation dans la zone euro a ralenti à 2%. Le chômage s‘élève à 8,1%. Au troisième trimestre, en Italie une nouvelle baisse de l’économie s‘élève à 0,1%.
Les attentes du marché concernant la hausse des taux de la Fed ont diminué. L’année prochaine, la majorité d‘experts ne prévoit qu’une seule augmentation. Fin novembre, le rendement des obligations américaines à 2 ans a diminué pour s’établir à près de 2,8%.
Cette semaine, les matières premières cette ont amélioré leurs positions. L’indice Bloomberg des matières premières s’est redressé autour de 83 points. Si cette consolidation est réussie cela ouvrira une voie vers 84-85,5 points. La croissance de l’indice des matières premières s’explique par l’affaiblissement du dollar: la rhétorique modérée du chef de la Fed a mis une pression sur le dollar et sur le rendement des obligations du gouvernement américain.
En ce qui concerne le pétrole, selon Reuters, des représentants de la Fédération de Russie négocient déjà pour participer au programme d‘actions de l’OPEP +. Néanmoins, les marchés estiment que la décision de limiter la production à 1 million de barils est plus probable contre 1,5 million de barils comme c‘était prévu auparavant. C‘est le principal facteur de soutien de la hausse très légère du pétrole de cette semaine. Le Brent se négocie à 59,01 $ (-1,50%), et le WTI se négocie à 50,54 $ (-1,77%).
La parité EUR/USD est de 1, 136 USD (-0,26%), et la parité GBP USD est de 1, 275 USD (-0,24%).
Selon le journal officiel de l‘UE, à la date du 25 novembre, les pays de l’UE ont exporté 6,189 Mt de blé tendre, soit une baisse de 29% par rapport à la même date de la campagne 2017/18 (une baisse de 27% par rapport à la semaine précédente). La France représente 48,7% des exportations européennes et la Roumanie – 26,1%.
Jeudi, après une légère hausse, le marché français est à nouveau en baisse. Les cours du blé de mars à Paris ont reculé de 1,25 euro pour s’établir à 201,00 euros/tonne (228,96 USD/tonne).
A Chicago, le marché s‘est redressé la veille, mais aujourd‘hui, il est à nouveau en baisse. Un des facteurs baissiers est l’augmentation des prévisions de récolte de blé en Russie.