Ce lundi, la nouvelle principale des marché s est une réduction des importations et des exportations en Chine pour décembre, ce qui pourrait indiquer un ralentissement de l’économie chinoise. Par conséquent, les risques que les statistiques de la baisse du PIB de 6,4% de la RPC prévues au quatrième trimestre pourraient être supérieures.

Le ralentissement économique de la Chine et la chute de ses importations sont également une mauvaise nouvelle pour les États-Unis, car ce marché est l’un des plus importants pour les exportations américaines. Les contrats a terme sur les principaux indices étaient négociés dans le rouge (le Dow Jones -0,8%,  le NASDAQ -1,1%).

En Europe, selon des informations parues dans la presse britannique, la probabilité d’échec d’un vote est très élevée. Selon Theresa May, cela pourrait amener le Royaume-Uni à rester pendant un certain temps en vertu de l’accord de l’UE ou à le laisser sans conditions. Les statistiques de la zone euro continuent d’indiquer une aggravation de la situation. La production industrielle en novembre, a reculé de 1,7%, contre 1,5% prévus, et de 3,3% sur une base annuelle contre 2,3% prévus.

Les statistiques sur les ventes d’automobiles en Chine sont une autre mauvaise nouvelle pour le pétrole. En décembre, elles ont diminué de 13% par rapport aux volumes de l’année précédente, indiquant une baisse de l’activité des consommateurs. Les importations de pétrole chinois en décembre se sont élevées à 10,31 millions de barils par jour, ce qui est légèrement inférieur au volume record de novembre, lorsque les stocks atteignaient 10,43 millions de barils par jour.

En décembre 2018, les importations de soja en Chine ont diminué pour atteindre 5,72 millions de tonnes,  chiffre le plus bas pour ce mois-ci depuis 2011, soit  une baisse de 40,1% par rapport à décembre 2017.

Vendredi dernier, le blé français a franchi un creux hebdomadaire et s‘est retrouve dans la zone verte. Cela était lie à la hausse du marché du blé à Chicago.

Les cours du blé français du mois de mars ont augmenté pour atteindre 204,75 euros / tonne (234,76 dollars / tonne).

A Chicago, les traders  ont effectué des achats spéculatifs du blé américain dans un contexte de fort affaiblissement du dollar. Les tradeurs  attendent que la Chine remplisse sa promesse d’acheter une grande quantité de produits agricoles américains. Les cours du mois de mars pour le blé SRW ont atteint 190,88 dollars la tonne.