En début de journée, les contrats à terme des principaux indices américains ont perdu 0,6%. Les doutes sont toujours liés au ralentissement de l’économie mondiale. Il est bien évident que sans résultats positifs des négociations entre les États-Unis et la Chine, les marchés pourraient à nouveau se retrouver en baisse prolongée.

Aux Etats-Unis, le déficit a diminué en raison d’une forte baisse des importations de 2,9%, passant de 266,9 milliards de dollars à 259,2 milliards de dollars, tandis que les exportations sont restées pratiquement inchangées et se sont établies à 209,9 milliards de dollars. Les importations américaines ont diminué par rapport à tous les principaux partenaires commerciaux, mais en particulier, de 10,9% (43,1 milliards de dollars) avec la Chine, de 9,1% avec le Canada et de 6,9% avec le Mexique.

Le ralentissement de la croissance de la production pétrolière aux États-Unis, dans un contexte baissier venant de l’OPEP +, est favorable à la hausse des prix. A ce jour, le Brent se négocie proche des 62,6 $. Les prix du pétrole ont été soutenus par les données publiées hier par le département américain de l’Énergie, qui montraient une croissance plus faible des réserves de pétrole et une réduction des stocks de produits pétroliers que prévu. Néanmoins, la poursuite du renforcement du dollar exerce une pression importante sur les cours du pétrole.

Le dollar et le yen se sont raffermis, par conséquent, les monnaies des pays émergeants continuent de s’affaiblir contre le dollar. La faiblesse de la statistique sur l’économie de la zone euro continue de peser sur la monnaie européenne. La parité EUR / USD est de 1,133 USD (-0,27%), la parité GBP / USD est de 1,288 USD (-0,42%), la parité USD / JPY est de 109,76 (-0,18%).

Le marché du blé européen attend le rapport de l’USDA. A ce jour, il affiche une légère baisse. Le contrat de mars du blé meunier a Paris a perdu 0,75 euro pour s’établir à 203,50 euros / tonne (231,17 USD / tonne). A Chicago, les cotations de mercredi étaient en légère baisse. La baisse des volumes d’exportation de blé russe liée au resserrement de la balance intérieure et à la hausse des prix sur le marché intérieur russe, a été le facteur qui a empêché le blé américain de Chicago de baisser d’avantage. Le contrat de mars pour le SRW à Chicago a perdu $0,46 pour atteindre 193,27 dollars la tonne.