L‘humeur négative des marchés n‘est pas prête  à partir. L’indice S&P 500 a perdu 0,32% et l’indice global STOXX 600 de l’UE st en baisse de 0,42%. Les facteurs américains de cette baisse sont les actions des banques qui réagissent indirectement à des problèmes tels que le budget italien et le Brexit.

Le baril de Brent se négocie à 79,5 dollars et le WTI – à 69 dollars. L’incertitude sur le marché du pétrole est maintenue à cause de la menace des sanctions sévères contre l‘Iran ; les Etats Unis ont l’intention de réduire à zéro les exportations de pétrole iranien d’ici au 5 novembre. La production de pétrole également diminue au Venezuela et au Mexique. L‘OPEP pourrait signer un nouvel accord sans date d’expiration. Selon l‘OPEP, cet accord ne précisera pas le niveau cible de production. Il pourrait être signé à Vienne le 7 décembre.

En ce qui concerne les risques européens,  l’agence de notation Moody’s a abaissé la note de l’Italie à «BAA3». Le livre britannique pourrait subir la pression car l’idée d’un deuxième référendum au sujet du Brexit prend de l‘ampleur au Parlement britannique.

Les régulateurs chinois ont annoncé un plan préliminaire visant à réduire le poids fiscal pour les citoyens chinois prévoyant la possibilité de déduire de la base imposable les coûts des soins médicaux, de l’éducation ainsi que des paiements des intérêts hypothécaires. C‘est un signe que les autorités chinoises ont l’intention de prendre des mesures pour soutenir l’économie dont la croissance au troisième trimestre de l’année en cours a ralenti à son minimum depuis presque 10 ans.

Le secteur de la consommation en Chine, principal moteur de l’économie du pays, pourrait être soutenu par cette réduction des charges fiscales.

Selon l‘USDA, en 2018/19, le Bangladesh pourrait importer 6,5 Mt de blé u cours de la saison 2018/19, soit une hausse de 10,3% par rapport a la campagne précédente. C’est l’indicateur le plus élevé des importations de blé dans l’histoire de la République du Bangladesh.