Hier, le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé sur son compte Twitter qu’il envisageait d’augmenter les droits de douane pour la Chine à partir de vendredi 10 mai, si l’accord n’est pas conclu avant la date annoncée. Dans de telles circonstances, les investisseurs préféreront de rester dans le mode « risk-off ».

Vendredi, le dollar américain s’est déprécié par rapport au panier de devises clés suite à la publication d’un rapport sur les salaires plus faibles que prévu aux États-Unis. Vendredi, l’indice DXY a perdu 0,32% à la clôture de la session. Ce matin, le dollar s’est légèrement renforcé face à la menace de nouvelles guerres commerciales.

Dans le contexte de l’aggravation du conflit commercial entre les Etats Unis et la Chine, les cours du pétrole baissent. Les contrats à terme sur le Brent se négocient en dessous de 69,5 dollars le baril. L’Arabie saoudite pourrait augmenter les prix du pétrole en juin pour ses acheteurs européens et asiatiques mais forcement maintiendrait ses livraisons au niveau des quotas autorisés par OPEP +. Au cours de la deuxième quinzaine de juin, une réunion ordinaire de l’OPEP + se tiendra, au cours de laquelle les quotas pour les participants pourraient être révisés à cause des sanctions contre le pétrole iranien.

Le contrat de septembre pour le blé meunier à la Bourse de Paris a perdu 0,25 euro pour atteindre 171,50 € / tonne. Aux Etats Unis, le rendement du blé d’hiver pourrait atteindre 47,2 boisseaux à l’acre, soit 17,4% de plus que la moyenne quinquennale dans le principal État producteur le Kansas. Par conséquent, les prix du blé américain ont chuté. Le contrat de juillet pour le blé tendre SRW à Chicago a perdu 2,20 USD pour atteindre 160,93 USD / tonne.