Le 7 novembre en fin journée, l’indice américain S&P 500 a gagné 2,12% pour atteindre 2813,89. Le marché américain s‘est montre optimiste par rapport aux résultats des élections du Congrès américain.

Ce jeudi, les marches mondiaux attendent la décision de la Fed en matière de politique monétaire. Selon les prévisions, le taux devrait rester inchangé. Dans la zone euro, la BCE publiera un rapport mensuel et la Commission européenne fournira ses prévisions économiques pour l’automne.

Parmi les facteurs d‘influence positifs, on souligne sur la scène internationale une baisse des tensions dans l’escalade du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine et la hausse des cours du pétrole (72,7 dollars le baril de Brent). L‘humeur des acteurs sur les marches pourrait être gâchée par le resserrement de la politique monétaire américaine mais aussi des risques liés à la poursuite de la correction sur le marché américain.

Néanmoins, l’effet du pétrole sur les marches peut est limité pour le moment car après cette agitation on peut s’attendre à une phase de dépréciation compte tenu de la conjoncture actuelle. L’API a déclaré qu’au cours de la semaine dernière, les réserves de pétrole commerciales aux États-Unis ont augmenté de 7,8 millions de barils. Un puissant élan pétrolier à la hausse a été déclenché par des rumeurs selon lesquelles la Russie et l’Arabie saoudite dans le cadre de l’OPEP + pourraient commencer à discuter de la possibilité de réduire la production de pétrole en 2019.

Concernant les prévisions politiques et économiques liées aux résultats des élections d‘hier, les démocrates ont pu récupérer une majorité à la Chambre des représentants, bien que leur présence au Sénat se soit affaiblie. Ainsi, au cours des prochaines années, l’opposition du président et de la Chambre des représentants sera présente de nouveau dans la politique américaine, même si le Sénat reste toujours républicain. Désormais, il sera difficile pour Trump de faire passer des initiatives législatives dans le domaine des réductions d’impôts et de la déréglementation du secteur financier. En Asie, le marché a réagi aux résultats des élections américaines avec une baisse de l’indice.

L‘affaiblissement du dollar américain a été provoqué par la perte de la majorité républicaine à la Chambre des représentants du Congrès américain, compte tenu que la nouvelle composition du parlement limitera la capacité du président à promouvoir des initiatives économiques. Dans ce contexte, l‘euro est en hausse contre le dollar et était échangé hier autour de 1.150.

Dans le monde de l‘agriculture, les représentants du service des douanes de la Chine ont commencé hier leur visite en Lituanie, au cours de laquelle ils inspecteront les producteurs et les exportateurs de céréales lituaniens pour s’assurer que leurs produits agricoles sont conformes aux exigences phytosanitaires de la Chine. Les céréales lituaniennes sont réputées de haute qualité, ce qui n’est pas une priorité pour la Chine, qui importe des céréales moins chères en provenance d’autres pays. Par conséquent, les exportations importantes de céréales lituaniennes vers la Chine ne sont pas prévues.

La Lituanie de janvier à septembre 2018 a exporté 2 Mt de céréales dont 1,3 Mt de blé ont été vendues principalement à l’Arabie saoudite, au Nigeria, à l’Espagne, à la Pologne et à d’autres pays de l’UE.

L’agence marocaine ONICL a annoncé un appel d’offres pour l’achat de 45 455 tonnes de blé dur européen.

Mercredi, le marché français du blé est resté neutre. Les traders ont pris une position d’attente en attendant la publication du bilan prévisionnel de l’USDA. En ce qui concerne le blé américain, mercredi, après une hausse de mardi, la position du blé tendre à Chicago s’est légèrement affaiblie en raison de prévisions contradictoires concernant les exportations de blé russe.

Selon les prévisions d’Inter-American Bank, l’Amérique latine devrait presque doubler sa production d’électricité entre 2015 et 2040 et aura besoin de 1 500 térawattheures (TWh) supplémentaires. Les pays d’Amérique centrale et des Caraïbes, qui importaient traditionnellement du pétrole, ont été les premiers à délaisser les centrales à base de pétrole, après avoir souffert d’une décennie de prix élevés et volatils au début du siècle. Dans certains cas, comme en République dominicaine, cela impliquait de passer au charbon, qui représente 5% de l’ETEP de l’Amérique latine et des Caraïbes.