Aujourd’hui, le principal événement pour le marché américain a été la décision de la Fed de réduire le taux de 50 points de base. La première réaction des investisseurs a été d’acheter, mais les indices sont ensuite tombés dans un profond négatif. Une telle baisse du taux est un événement très rare dans l’histoire de la Fed : c’est la huitième fois de toute histoire de la Fed et la première depuis l’automne 2008. Cette mesure a davantage effrayé les investisseurs du fait que le régulateur a trouvé la situation extrêmement grave.
L’Europe a commencé la journée dans le pessimisme, réagissant à la défaillance des indices américains. Mais la situation s’était nettement améliorée dans la journée : le secteur des matériaux de base affiche une dynamique positive, mais le secteur du tourisme reste sous pression.
L’indice consolidé de l’activité dans la zone euro s’est élevé à 51,6 p. contre 51,3 points pour le mois précédent. L’indice du secteur des services est passé de 52,5 points à 52,6 points. Le PMI britannique dans le secteur des services est tombé à 53,2 points contre 53,9 points atteints en janvier et l’indicateur composite à 53,0 points contre 53,3 p. atteints précédemment. Les ventes au détail de la zone euro ont poursuivi leur croissance en janvier à 1,7%. Cet après-midi, l’indice FTSE 100 a atteint 6830,16 p. (+ 1,67%), DAX : 12151,20 p. (+ 1,38%), CAC 40 : 5471,24 p. (11,45%).
La principale nouvelle sur le marché pétrolier vient de l’OPEP + : le comité technique a révisé ses recommandations pour proposer de réduire la production d’un million de barils supplémentaires contre une réduction 0,6 million de barils proposée auparavant. L’Arabie Saoudite a volontairement réduit sa production et ses exportations de 400 à 500 000 barils par jour. Cet après-midi, le Brent s’est négocié à 52,74 $ (+ 1,70%), WTI : 48,02 $ (+ 1,780%), or : 1645,4 $ (+ 0,06%), cuivre : 5723,22 $ (+ 0,89%), nickel : 12775 $ (+ 1,71%).