Dans des conditions d’excès de liquidité actuelles, on continue d’observer la reprise selon le model V sur la plupart des bourses mondiales. La situation actuelle du marché se caractérise par une divergence financière sans précédent, quand les indices boursiers augmentent régulièrement et les indicateurs macroéconomiques indiquent en même temps une forte baisse de l’économie mondiale. Les acteurs du marché parient sur l’ouverture rapide des frontières et sur la normalisation de la situation liée au COVID-19.
Mardi, le marché américain a atteint de nouveaux sommets. Selon l’indice S&P 500, les 3/4 de toute la baisse par rapport aux records de février ont déjà été regagnés. Le niveau proche de résistance est estimé à 3100 p.
Selon Bloomberg, les ministres de l’OPEP + pourraient avoir des désaccords sur la réalisation en mai. Pour cette raison, les dates de la réunion, le 4 ou le 10 juin, restent en question. La Russie et l’Arabie saoudite ne sont pas satisfaites du niveau de respect des obligations de réduire la production. Selon Reuters, l’Arabie saoudite et la Russie ont décidé de prolonger l’accord d’un mois. Actuellement, Il y a une augmentation progressive de la demande et le marché est en équilibre grâce à l’accord OPEP + et à la réduction imposée de la production de pétrole. Une nouvelle hausse des prix au-dessus des 40 à 45 $ pour le Brent semble douteuse. Les prix sont redevenus confortables pour un certain nombre de pays producteurs en dehors de l’OPEP +, y compris pour de nombreux producteurs américains de schiste. La baisse de la production aux États-Unis va inévitablement ralentir tout en maintenant les niveaux actuels à moyen terme, la production peut se stabiliser et même commencer à augmenter. Ceci, à son tour pourrait entraver la croissance durable des cotations du Brent et du WTI.