Ce soir, en clôturant la semaine, les indices boursiers mondiaux ont affiché une dynamique multidirectionnelle. Les investisseurs continuent d’évaluer les risques de diffusion du coronavirus. Aux Etats-Unis, l’indice du sentiment des consommateurs de l’Université du Michigan a atteint en février 100,9 p. contre 99,8 p. de janvier. Les indices européens ont également affiché une dynamique multidirectionnelle réagissant ainsi aux rapports des entreprises : Renault a annoncé une perte considérable de l’année 2019.  RBS Bank a revu à la baisse ses prévisions en chiffres d’affaires, ainsi que les versements de dividendes. Le PIB allemand n’a pas changé au quatrième trimestre, bien qu’une légère augmentation de 0,1% était prévue. Dans la zone euro, la croissance annuelle au quatrième trimestre a atteint 0,9% contre les prévisions de 1,0%. La Commission européenne a maintenu ses prévisions de croissance économique dans la zone euro pour 2020-2021 à 1,2% par an. Les prévisions d’inflation étaient de 1,3% pour 2020 et de 1,4% pour 2021.

Le marché pétrolier continue de vivre dans l’espoir que l’OPEP + décidera de réduire sa production journalière de 0,6 million de barils supplémentaires. Une importante survente et une stabilisation des prix durant cette semaine obligent les spéculateurs qui parient sur la baisse à prendre des bénéfices. Le contango des contrats du Brent a pratiquement disparu. La différence entre les prix d’avril  et ceux de septembre est de 0,15 $, ce qui indique une stabilisation sur le marché.