En Suisse, le Forum économique mondial de Davos vient de commencer. Cette fois-ci, l’agenda inclut les débats sur la responsabilité des entreprises envers la société. Les humeurs sur les marchés en début de semaine sont positives toujours en raison de la conclusion d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine. La demande pour les actifs risqués reste élevée : les indicateurs de risque affichent un faible démarrage dans le contexte des marchés des actions surachetés. Les instruments de protection sont prêts à anticiper le changement probable des humeurs sur les marchés.

L’agence Fitch vient de publier ses prévisions de croissance économique mondiale pour cette année estimée à 2,6% contre 2,5% prévus auparavant.

Aux États-Unis, les plateformes boursières sont fermées aujourd’hui dans le cadre de la journée Martin Luther King. Néanmoins, des transactions électroniques sont en cours : les contrats à terme pour les principaux indices américains perdent 0,1% (Dow Jones) et 0,2% (S&P 500).

Cet après-midi, les indices européens ont affiché une dynamique multidirectionnelle.  L’indice DAX a atteint 13545,55 p. (+ 0,14%), l’indice CAC 40 a atteint 6090,51 p. (-0,17%) et l’indice FTSE 100 a atteint 7661,47 p. (-0,17%).

En Chine, l’indice Shanghai Composite a progressé de 0,5% sans pouvoir aller au-delà.  L’indice Nikkei a progressé de 0,2%. L’affaiblissement du yen japonais a atteint son niveau le plus bas depuis 8 mois ce qui affecte les prix des actions. L’ASX australien a progressé de 0,3% malgré la catastrophe naturelle car les travaux de restauration nécessiteront des efforts supplémentaires de la part de l’industrie du pays, et également les mesures prises par la Reserve Bank of Australia amélioreront le taux de rendement du capital des sociétés nationales.

Au Moyen Orient, l’armée nationale libyenne a fermé les oléoducs qui transportent le pétrole du sud-ouest de la Libye, ce qui pourrait réduire de 90% l’approvisionnement du pays. Les volumes du pétrole libyen pourraient être facilement compensés par d’autres fournisseurs, mais le pétrole en Lybie est léger. Par conséquent, son déficit peut entraîner des ruptures d’approvisionnement dans un certain nombre de raffineries. Cet après-midi, le Brent a atteint 65,36 $ (+ 0,79%), WTI: 58,97 $ (+ 0,67%), or: 1559,7 $ (-0,04%), cuivre: 6284,3 $ (+ 0,18%), nickel: 13965 $ (+ 0,40%), palladium: 2289,8 $ (+ 2,92%).

Sur le marché des matières premières, le palladium continue de progresser en valeur. Aujourd’hui, son prix a atteint 2 286 $, soit un nouveau record. Entre autre, la demande accrue pour le palladium vient du secteur automobile. Le déficit de l’offre pour le palladium se creuse : sa production est en baisse. L’un des principaux producteurs mondiaux du palladium – l’Afrique du Sud – a fait état d’une baisse de la production de métaux du groupe du platine. En novembre, ce groupe de métaux, qui comprend le palladium, a affiché une baisse de la production de 13,5% sur un an tandis que la demande mondiale pour le palladium augmente de 30% par an. L’accord signé entre la Chine et les États-Unis a également favorisé la hausse des prix du palladium. En Chine, de nouvelles exigences pour les normes d’émissions automobiles entrent en vigueur, ce qui pourrait faire monter d’avantage les prix du palladium.