Les tensions sur les marchés boursiers mondiaux persistent vu la possibilité de la diffusion du coronavirus chinois. Les prévisions de l’impact du virus sur l’économie de la région asiatique et par conséquent, sur l’économie mondiale sont probabilistes.
En Europe, la réunion d’hier au sein de la BCE a confirmé les espoirs sur le maintien de la politique monétaire actuelle de la BCE. Le ciblage de l’inflation continue d’être prioritaire dans les stratégies visant à stimuler les économies nationales des banques centrales mondiales.
Aujourd’hui, les indices américains sont en hausse. Le NASDAQ a atteint un niveau record grâce aux bonnes prévisions d’Intel. En 2020, l’entreprise prévoit un chiffre d’affaires d’environ 73,5 milliards de dollars, soit 1 milliard de plus par rapport aux prévisions du consensus. Le chiffre d’affaires net d’Intel au cours du quatrième trimestre a augmenté de 8,3% pour atteindre 20,21 milliards de dollars (19,23 milliards de dollars prévus). Le bénéfice par action était de 1,52 $, soit 0,27 $ de plus que prévu. A l’heure actuelle, 82 membres du S&P 500 ont publié leurs résultats trimestriels. 72% d’eux ont déclaré des bénéfices supérieurs aux prévisions. Environ 21% des entreprises ont affiché des résultats décevants. Parmi les entreprises financières les résultats trimestriels dans 67% des cas ont dépassé les attentes d’EPS. Les 11 sociétés du secteur de la technologie ont déclaré un bénéfice par action supérieur aux prévisions. Les entreprises du secteur industriel affichent les pires résultats.
La crise politique en Libye, qui a entraîné l’arrêt des exportations de pétrole, n’a pas vraiment affecté les cotations du pétrole car l’offre actuelle sur le marché est abondante. Le facteur d’influence actuel est la Chine. Les autorités chinoises ont ordonné aux agences de voyages de suspendre les ventes de forfaits touristiques nationaux et internationaux ce qui pourrait déclencher une réduction de la consommation de produits pétroliers et une nouvelle baisse de la demande de pétrole.