Selon la déclaration de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, le monde est entré dans une récession, qui est tout aussi grave que pendant la crise financière mondiale, ou pire. La récession de cette année pourrait être assez profonde. Dans l’éventualité où le coronavirus serait arrêté et une crise de liquidité serait maitrisée, la reprise économique pourrait être prévue que pour 2021. Le FMI a averti que les réserves des pays en développement ne suffiraient pas à surmonter la crise : les marchés émergents pourraient avoir besoin d’au moins 2,5 billions de dollars d’aide.

Bien que vendredi la situation sur les marchés s’est détériorée à cause d’une nouvelle propagation du virus, le rallye de trois jours du marché des actions américain de cette semaine a été le plus important depuis 1933. Aujourd’hui, les indices boursiers américains sont tombés de près de 3% en raison des préoccupations concernant les dommages économiques à cause de la propagation rapide du coronavirus.

Cette semaine, le dollar a chuté de 3,65% par rapport aux principales devises, soit une baisse maximale depuis mai 2009. Cela pourrait indiquer une diminution du déficit de liquidité en dollars dans le contexte de la mise en place des mesures de soutien par la Réserve fédérale américaine et d’autres banques centrales. La semaine prochaine, le premier trimestre de 2020 se terminera. Les flux de trésorerie techniques à la fin de ces périodes pourraient stimuler la demande de dollar et renforcer la devise américaine au début de la semaine prochaine.

Le prix du Brent est tombé à 24,24 dollars le baril, soit un niveau le plus bas depuis mai 2003. Pour les pays comme la Russie, le prix du pétrole à 25 dollars le baril n’est pas encore catastrophique mais gênant.