Cette semaine, on observe sur le marché américain une délocalisation du capital des titres susceptibles vers les titres qui correspondent au fonctionnement normal de l’économie : les investisseurs reviennent dans le secteur des voyages et du tourisme.

La Chine envisage un projet de loi sur la sécurité nationale de Hong Kong pour empêcher l’influence d’autres pays. La Maison Blanche menace d’imposer des sanctions contre la Chine si la loi est adoptée. Aux États-Unis, une loi est en cours d’élaboration interdisant la cotation sur les bourses américaines des sociétés chinoises qui ne respectent pas les normes de déclaration américaines.

En Europe, le leadership est détenu par le secteur bancaire. La raison de l’amélioration de la situation a été la déclaration de la Commission européenne, qui propose un programme d’assistance économique pour surmonter les conséquences du COVID-19 de 750 milliards d’euros. La part des prêts et des subventions non remboursables dans le plan proposé n’est pas encore définie. L’Autriche, le Danemark, les Pays-Bas et la Suède s’opposent à toute subvention. En conséquence, il reste encore une longue période de négociations à venir. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré que l’économie de la zone euro pourrait se contracter de 8% à 12% cette année en raison du choc COVID-19 : le scénario souple, très probablement, n’est plus pertinent, et le scénario moyennement dur ou même dur devient plus probable.