Suite à la réunion de la Fed, les acteurs du marché voudraient bien savoir plus sur la prochaine réduction du volume des rachats d’actifs. Au printemps, l’inflation américaine s’est intensifiée en raison des vaccinations de masse et des effets saisonniers. La direction de la Fed a indiqué qu’il s’agit d’un effet temporaire. Cependant, la question de l’annonce officielle de la clôture du QE reste d’actualité. Vendredi, la Fed publiera son indicateur clé d’inflation – l’IPC.

La crise de 2008 et la pandémie de 2020, du point de vue de l’action des autorités monétaires aux États-Unis, ont entraîné les mêmes conséquences – une forte baisse des taux à presque zéro et une inflation du bilan de la Fed dans le contexte du programme d’assouplissement quantitatif (QE). La période actuelle est comparable à 2013-2014 : les achats d’actifs se poursuivent et vont diminuer progressivement à l’avenir.

On peut supposer que la Fed continuera à faire preuve de prudence dans la réduction des mesures de relance, comme elle l’a fait la dernière fois.

Par ailleurs, cette semaine, le marché s’intéresse aux données sur les PMI aux USA et en Europe (mercredi), à l’estimation finale du PIB américain pour le premier trimestre 2021 (jeudi) et à l’IPC (vendredi).

Le pétrole est soutenu par l’annonce d’une pause dans les négociations sur un accord nucléaire iranien. Après la victoire d’Ibrahim Raisi aux élections présidentielles en Iran, les négociations sur l’accord nucléaire ont été suspendues pendant une dizaine de jours.