Hier, les rendements des bons du Trésor américain ont baissé et se situent désormais autour de 1,58% par an pour les bons à dix ans.

Hier, aux États-Unis, les déclarations des représentants de la Fed se sont poursuivies, dont la majorité adhérait à une rhétorique douce. Ainsi, le président de la Federal Reserve Bank de Chicago, Charles Evans, a fait remarquer qu’il ne s’attend pas à une «surchauffe» significative de l’économie, et une inflation de 2,5% ne suscitera pas d’inquiétude pour le régulateur. Une reprise plus forte du marché du travail est nécessaire pour entamer des discussions sur la fin du programme d’assouplissement quantitatif. Le vice-président de la Fed, Richard Clarida, a déclaré hier qu’il s’attend à une croissance de l’économie de 7% pour cette année, mais a souligné que si les objectifs du régulateur sont loin d’être atteints, et que la réduction rapide du programme d’achat d’actifs n’est pas prévue. Ainsi, pour l’instant, la plupart des responsables de la Fed, à l’exception de Robert Kaplan, ont choisi une approche souple.

Néanmoins, une autre dose de macro statistiques positives pourrait faire renaître les craintes d’un resserrement antérieur de la politique monétaire, même en dépit des assurances des membres de la Fed. Certains régulateurs des pays en développement continuent de resserrer leur politique monétaire. Hier, la Banque du Brésil a décidé de relever le taux directeur de 75 pb. jusqu’à 3,5%. L’inflation au Brésil s’élevait à 6,17% à la mi-avril, ce qui est nettement supérieur à l’objectif du régulateur de 3,75%.

Hier aux Etats-Unis l’indice de l’activité des entreprises de services ISM pour le mois d’avril a été publié, en atteignant 62,7 p. (une baisse d’un point).

Hier, les prix du pétrole ont continué d’augmenter. Le contrat à terme sur le Brent a approché la barre de 70 $ / baril, mais s’est retourné à la fin pour atteindre le niveau actuel de 69,3 $ / baril. Le marché continue d’être soutenu par les attentes d’une demande plus élevée au second semestre. Les cours sont également étayées par les statistiques officielles publiées hier sur les réserves de pétrole hebdomadaires du département américain de l’énergie, qui différaient légèrement des données récentes de l’American Petroleum Institute (API). Ainsi, les réserves de pétrole ont baissé de 8 millions de barils, alors que le marché prévoyait une baisse beaucoup plus modeste de 2,35 millions de barils.