Le Brent s’est corrigé jusqu’à sa moyenne mobile de 50 jours et a renoué avec la croissance. Les cours ont de nouveau dépassé 88 dollars le baril. En l’absence de facteurs géopolitiques significatifs, une consolidation dans une fourchette de 86 à 88,5 dollars le baril est bien possible.
La croissance d’hier s’explique par les données sur la diminution des réserves de pétrole aux États-Unis.
La situation technique globale du pétrole est haussière : le Brent s’échange au-dessus de la moyenne mobile sur 200 jours (83,75 $), avec 2 tendances à la hausse visibles.
L’American Petroleum Institute (API) a rapporté que les stocks américains de pétrole brut ont diminué de 3,23 millions de barils pour la semaine terminée le 19 avril 2024. Le marché s’attendait à une hausse de 1,8 million de barils. Les données devraient être confirmées par l’Energy Information Administration (EIA) mercredi.
Le Sénat américain a approuvé de nouvelles sanctions contre le pétrole iranien. La question clé est de savoir dans quelle mesure la Maison Blanche fera preuve de fermeté dans l’application des sanctions à l’approche des élections.
Les exportations maritimes de pétrole de la Russie atteignent des sommets depuis plusieurs mois, a rapporté Bloomberg dans son rapport hebdomadaire sur l’approvisionnement maritime. L’une des raisons réside dans les difficultés de fonctionnement des raffineries. Le pétrole qui n’a pas pu être traité est exporté.