Lundi, les indices américains ont continué à baisser. En début décembre, l‘indice S & P 500 a connu une situation la plus décevante depuis la Grande Dépression et une baisse la plus prononcée depuis 14 derniers mois.
En Europe, la livre et l’euro ont renforcé leurs positions dans l’attente que la Fed assouplisse son projet d’augmentation du taux pour 2019. En décembre, l’indice allemand des anticipations des entreprises est tombé à 97,3 p. contre 98,3 p. prévus auparavant. Le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans est tombé à 2,83%, et le rendement des obligations allemandes est tombe à 0,241%.
Les accords de l’OPEP + ne commenceront à être exécutés qu’en janvier. Pour le moment, le marché est saturé par une offre excédentaire. Selon Reuters, en décembre, la production de pétrole en Russie a atteint 11,42 millions de barils. La situation est similaire en Arabie saoudite et aux États-Unis. Depuis le début de l’année, la production de ces trois pays a augmenté de près de 3,5 millions de barils. Dans le contexte du ralentissement de l’économie mondiale, l’offre excédentaire crée des risques de nouvelle baisse des prix. Par conséquent, la baisse des prix du pétrole pourrait se poursuivre. A ce moment, le Brent se négocie à 57,91 $ (-2,85%) et le WTI se négocie à 48,58 $ (-3,23%).
La hausse des cours du blé de mars à Chicago grâce à une bonne dynamique des exportations de blé américain, ainsi que la hausse des prix à l’exportation du blé russe et argentin sont devenus des facteurs de soutien pour les cours du blé français (207,50 euros / tonne (235,63 USD / tonne). Le SRW à Chicago se négocie à 196,67 USD / tonne.