Selon les analystes, cette semaine, les contrats à terme sur les principaux indices américains indiquent une possible croissance du marché de 0,25%. Par contre, les analystes rappellent que Dow Jones est en hausse depuis sept semaines consécutives, ce qui augmente les chances de correction dans un avenir proche.

Un autre risque pour les marchés est un éventuel arrêt du financement des fonds publics aux Etats Unis  à partir du 15 février : les républicains et les démocrates n’ont à nouveau pas trouvé un accord sur le financement de la construction d’un mur à la frontière mexicaine.

Les indices européens se négocient à la hausse.  Les espoirs des investisseurs sont liés au lancement du troisième cycle de négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine. Les négociations entre Londres et Bruxelles sur les conditions du Brexit commencent lundi. Selon les nouvelles statistiques sur le PIB britannique, sa croissance en 2018 n’était que de 1,4%, soit la plus faible croissance enregistrée depuis 2012. Au quatrième trimestre, la croissance a ralenti pour s’établir à 0,7%, contre 2,5% au troisième trimestre.

L’indice DAX est de 10991,73 p. (+ 0,78%), CAC 40 est de 5001,77 p. (+ 0,81%), FTSE 100 est de 7105,73 p. (+ 0,49%).

Le pétrole débute la nouvelle semaine d’échanges en baisse. Vendredi dernier, Baker Hughes a annoncé qu’aux États-Unis, le nombre de plates-formes pétrolières actives avait augmenté de 7 unités pour atteindre la totalité de 854 unités au cours de la semaine. La Russie risque de se retirer de l’accord de limitation de la production de pétrole de l’OPEP +. Selon la presse russe, le chef de Rosneft I. Sechin s’est  adressée au président V. Poutine pour l’informer de la baisse de la production de pétrole russe ce qui pouvait constituer une menace stratégique en raison de l’influence des États-Unis. La semaine dernière a été marquée par le raffermissement du dollar, ce qui a déclenché une baisse de l’or. Le Brent a atteint  61,91 $ (-0,31%), le WTI a atteint 52,29 $ (-0,82%), l’or se négocie à 1310,7 $ (-0,59%), le cuivre se négocie à 6156,43 $ (-0,64%).

L’indice du dollar a augmenté de 0,15% pour atteindre 96,563 p. La parité EUR / USD est de 1 131 $ (-0,08%), la parité GBP / USD est de 1,29 $ (-0,32%), et la parité USD / JPY est de 110,15 (+ 0,4%).

Vendredi, les cours du blé européen ont augmenté grâce à la victoire du blé français dans un appel d’offres en Egypte. Le contrat de mars à Paris s’est négocié à 203,00 € / tonne (229,79 USD / tonne).

Le blé à Chicago se négocie également à la hausse grâce également à la victoire du blé SRW dans l’appel d’offres en Égypte. Par contre, l’estimation du semis de blé d’hiver aux États-Unis pour la récolte 2019 s’élève à 31,39 millions d’acres, soit une estimation la plus basse depuis 1909. Ces données pourraient soutenir les cours du blé américain dans les jours qui viennent.  Le contrat de mars pour le SRW a atteint 190,05 USD / tonne.