Le marché américain est en légère baisse : L’indice Dow Jones recule légèrement contrairement aux autres indices. Lors de l’une des réunions, le président du Conseil économique national, Larry Cadlow, a appelé à une réduction des taux de 50 points de base tandis que la faiblesse actuelle de Dow Jones est uniquement liée à la chute des actions de Walgreens Boots Alliance Inc. de 12,81%.
De plus, le volume des commandes de biens durables a diminué de 1,6% en février. Hier, l’indice DJIA a reculé de 0,3% pour atteindre 26179,13 p., tandis que l’indice S & P 500 reste inchangé autour de 2867,24 p.
Les humeurs sont très positives sur les marchés asiatiques. Selon le Financial Times, l’accord commercial entre la Chine et les États-Unis est conclu à 90%. Les 10% restants resteront les plus difficiles, car ils prévoient des concessions des deux côtés. Notamment la Chine, qui exige la suppression des droits d’importation sur tous ses produits. Le vice-Premier ministre Liu He est déjà arrivé mardi à Washington pour poursuivre les négociations qui risquent de durer jusqu’à la fin juin, jusqu’au sommet du G20 qui se tiendra au Japon. Les statistiques asiatiques restent controversées. L’indice australien d’activité des services a atteint 49,5 p. en mars contre 49,8 p. en février. En Chine, l’indice PMI des services de Caixin a grimpé à 54,4% contre 51,1% en février, ce qui représente la valeur maximale sur plus d’un an. L’indice Nikkei 225 a atteint 21717,92 p. (+ 0,99%), Hang Seng : 29906,42 p. (+ 0,95%), Shanghai Composite : 3198,19 p. (+0,67 %).
La hausse des cours du pétrole se poursuit pour la quatrième session consécutive. L’avancé des négociations entre les États-Unis et la Chine ont produit leur effet. Le marché pétrolier reste toutefois attentif à la situation de l’offre. En mars, la production de l’OPEP est tombée à son plus bas niveau en quatre ans, ce qui n’est pas surprenant compte tenu de la situation au Venezuela. BNP Paribas estime que la production de l’OPEP baissera à 30,1 millions de barils cette année par rapport aux 31,9 millions de barils en 2018. Le risque à court terme pour les cours du pétrole réside dans les statistiques boursières américaines. À la veille l’API a annoncé que les réserves de pétrole commercial ont augmenté de 3 millions de barils. Le Brent se négocie à 69,65 $ (+ 0,40%), WTI : 62,6 $ (+ 0,03%), or : 1 296,4 $ (+ 0,08%), cuivre : 6 468,38 $ (+ 0,98%), nickel: 13 300 $ (+ 1,21%).
L’indice du dollar a diminué de 0,26% pour atteindre 97,05. La parité EUR / USD se négocie à 1 124 $ (+ 0,37%), GBP / USD : 1 317 $ (+ 0,29%), USD / JPY : 111,48 (+ 0,14%).
Le blé français est en légère hausse grâce à l’affaiblissement de l’euro Le contrat de mai à Paris a augmenté de 0,25 € à 187,25 € / tonne (209,72 $ / tonne). Le contrat de mai pour le blé tendre SRW à Chicago a progressé de 0,45 $ et se négocie à 170,48 $ / tonne.