Aujourd’hui, les contrats à terme pour les principaux indices américains ont indiqué une hausse du marché de 0,3% chez le S&P 500 et de 0,45% chez le NASDAQ. Les investisseurs font attention au ralentissement de la diffusion du coronavirus en Chine, ainsi qu’aux statistiques sur la récupération. Certains se vocalisent sur le discours du président de la Fed, J. Powell, qui pourrait confirmer les projets sur la préservation à long terme d’une politique monétaire douce, ou même suggérer une nouvelle baisse des taux si l’économie américaine commence à ralentir sous l’influence d’une épidémie de coronavirus.

Les rendements du marché américain de la dette continuent de baisser, caractérisant une forte demande pour les instruments «refuges». Le taux de change d’un actif implique la dynamique inverse du prix et du rendement des obligations. Ainsi, le rendement des obligations à 10 a atteint 1,56% par an.

Une augmentation du taux de mortalité à cause du coronavirus par rapport au nombre total de personnes infectées s’élève à 2,4%. Cela augmente les estimations de son impact négatif sur l’économie chinoise. C’est pour cette raison, que les instruments de protection sont demandés. L’indicateur de la santé économique mondiale, soit la dynamique des cotations pétrolières, reflète les craintes d’une faible demande énergétique à moyen terme. On voit déjà des preuves d’une baisse de l’activité de production des sociétés pétrolières chinoises (PetroChina, Sinopec Corp.) dans un contexte de réduction de la demande pour les matières premières.

Aujourd’hui, les indices asiatiques sont en hausse. L’indice Shanghai Composite a progressé de 0,5%. Malgré des évaluations négatives de l’impact du coronavirus sur le PIB chinois, les investisseurs s’attendent à un fort soutien de la Banque centrale de Chine.