L’indicateur VIX qui permet de mesurer la volatilité du marché financier américain, est tombé en dessous de 24 points, soit à un niveau proche du niveau d’avant la crise. Malgré une dynamique négative du secteur immobilier américain, l’indice S&P 500 a réussi à revenir en territoire positif en atteignant 3232,4 p. Les inquiétudes des investisseurs concernant la tendance à long terme des bas prix des actifs risqués ne se sont pas matérialisées. Actuellement, on observe une reprise des marchés boursiers selon le modèle « V ». La hausse de l’indice S&P 500 par rapport aux creux du 23 mars est de 47,5%.

Selon La Banque mondiale, cette année, l’économie mondiale pourrait se contracter de 5,2%. Il est probable que les marchés ont pris trop d’avance sur eux-mêmes, considérant les perspectives d’une reprise rapide trop optimistes. Au premier trimestre, l’économie de la zone euro s’est contractée de 3,6%, ce qui est légèrement meilleur que la première estimation de 3,8%, mais le deuxième trimestre ne montre aucune amélioration. Cet après-midi, l’indice FTSE 100 a atteint 6365,22 points (-1,66%), DAX : 12613,32 points (-1,61%), CAC 40 : 5103,12 points (-1,40%).

Les cotations pétrolières restent sous pression à cause de l’annulation d’obligations supplémentaires volontaires sur la réduction de la production pétrolière par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Koweït. Selon Goldman Sachs, le prix moyen du Brent pour cette année pourrait atteindre $40,40 et celui du WTI $36,00 le baril. L’un des risques pour les prix du pétrole toujours présent est la reprise d’une production incontrôlée en dehors de l’accord OPEP +. Cet après-midi, le Brent s’est négocié à 40,55 $ (-0,61%), WTI : 38,06 $ (-0,34%), or : 1712,6 $ (+ 0,44%), cuivre : 5671,41 $ (+ 0,27%), nickel : 12885 $ (-1,37%).